Carnet de route
MP au Pic du Goléon et au Col Lombard
Sortie : PIC du GOLEON et COL LOMBARD du 24/06/2023
Le 27/07/2023 par Tangre Jean-Louis
Compte-rendu de la Sortie des 24 et 25 juin 2023
au Pic du Goléon et au Col Lombard
- Massif des Grandes Rousses -
J1 :
Partis de Brignais à 7h45 et après un crochet par Charly pour prendre Notre Secrétaire )); , nous prenons la direction de la Grave-en-Oisans.
Un arrêt-café à Bourg'd'Oisans et nous poursuivons notre route jusqu'au tunnel après la Grave, pour emprunter une tortueuse mais magnifique route (se finissant en piste) qui nous conduira au hameau, de Valfroide/Le Plot.
Un peu plus de 11h00 au parking final. Nous sommes dans les temps..
Equipement distribué, sacs chargés, nous prenons le chemin du refuge du Goléon où nous serons hébergés. Le sentier serpente dans des alpages couverts de fleurs, puis s'élève progressivement, pour monter raide au fil des pas.
Nous pique-niquons en route près du ruisseau (Le Maurian), déversoir du lac du Goléon.
Temps magnifique !
La montée est relativement courte, nous arrivons au refuge à l'heure du café.
Un peu de repos et de contemplation du splendide paysage qui nous entoure.....
Nous prenons possession de notre chambrée pour y déposer tout ce qui ne nous est pas immédiatement indispensable ; puis nous prenons le chemin d'un col au-dessus du refuge, baptisé Cruq des Aiguilles, 300m plus haut.
Cheminement sans difficulté parmi des lames de rochers disposées parallèlement, bien nommées "Les Rubans". Sieste au col, contemplation et redescente au refuge, non sans avoir redressé les cairns-balises, fraichement déneigés, et mis à mal par l'hiver.
Soirée calme. Repas excellent.
Une partie de « 6 qui prend » tout en gardant un œil sur le coucher de soleil sur La Meije clôture cette belle journée.
J2 :
Le lendemain, lever à 5h00.
5h35, nous quittons le refuge, piolet, corde et autres matériels dans les sacs.
Direction le pied du glacier du Goléon en passant par les 2 lacs, alimentés par le Maurian.
L'idée est de scindre le groupe en 2 vers 2800m ; les uns tentant d'atteindre le Col Lombard ; les autres, le Pic du Goléon.
Nous arrivons au point de dispersion. Les 2 groupes se forment et s'équipent.
J-L Piedallu prend la tête du petit groupe « Col lombard » et il nous raconte cette course :
« Après avoir scindé la troupe en 2 en fond de vallon, notre petit groupe (Roselyne, Véronique, Christiane et moi) décidons de partir à l’assaut du col Lombard situé à presque 3100m . Equipés de crampons, baudriers et bâtons, la corde dans le sac si besoin est . Roselyne, par sagesse, préfère renoncer et nous attendre tranquillement au soleil vers des rochers .
La montée débute doucement, sur des névés aux pentes raisonnables, mais vite nous devons opter pour le meilleur itinéraire, en fonction de la pente qui augmente et des torrents qui passent … sous les névés ! Christiane, qui relève d’une vilaine bronchite, décide de stopper 100m sous le col, préférant garder des forces pour la descente .
Nous continuons donc Véro et moi, mais là, la cordée s’impose au vu des fortes pentes et donc de potentielles glissades . C’est une 1ère pour Véro ! L’ascension se fait en lacets pour limiter nos efforts, et bientôt nous rejoignons une coulée de mélange terre-pierres . Les crampons sont retirés et nous terminons en mode « rando classique » .
L’arrivée au col nous gratifie d’un superbe spectacle !!
Après avoir imprimé ces moments magiques ( dans nos têtes et appareil photo ), nous entamons la descente de nouveau encordés, pour aller retrouver nos amies, puis le reste du groupe au refuge du Goléon ».
Quant à nous (Gérard, Radouane et moi), nous poursuivons la remontée du glacier, pas bien difficile mais long.
2 autres cordées, parties ½ heure avant nous du refuge, ont pris un peu de retard et nous les rattrapons progressivement. La montée sur l'arête qui relie les aiguilles de la Saussaz au Goléon, est plus technique et la pente de neige forte, mais courte.
Nous prenons pied sur l'arête au moment où la cordée précédente quitte les lieux.
Crampons et piolets sont laissés pour poursuivre à corde tendue sur l'arête qui s'élève progressivement.
Le cheminement est évident, mais le rocher pourri nécessiste toute notre vigilance.
Les cordées précédentes ne sont guère plus rapides et il devient évident que le sommet ne sera pas atteint dans un délai « raisonnable ».
Sans regret, nous arrêtons notre progression sur un petit replat rocheux à un peu plus de 3260m.
Les autres cordées renoncent elles aussi et tout ce petit monde prend le chemin du retour.
Nous retrouvons nos crampons et piolets et entamons la descente. Les pentes fortes sont descendues en longues glissades, en ramasse...
Un vrai bonheur !
Le retour est un peu long mais il fait TRES beau, et nous décidons de revenir en empruntant un cheminement « haut », à base de sentes de bergers. Nous arrivons au refuge par le chemin emprunté la veille pour retrouver nos ami(e)s attablés pour le dernier pique-nique.
Tout le monde est ravi de sa course.
Nous prenons un peu de repos avant d erefaire nos sacs et d'entamer la descente...
Les genoux chauffent un peu, mais nous ne sommes pas pressés et le paysage est si beau.....
Nous retrouvons notre minibus et prenons (à regret) le chemin du retour.
Une grande course cycliste emprunte la route descendant du Lautaret(7000 vélos!!) Nous les accompagnerons jusqu'au Bourg-d'Oisans.
Le retour sur Brignais est sans problème.
Merci à Roselyne, Christiane, Véronique, Radouane, Gérard et Jean-Loui (P) de m'avoir suivi dans ce projet.
Bravo à Véronique, Radouane et Gérard pour qui, ce genre de course, était une première !
Merci à toutes et tous (même les absents) pour cette belle première année de
MONTAGNE PLAISIR !
Participants : Christiane Crost,Roselyne Frezza, Véronique Soubré-Lanabère, Gérard Wolf, Radouane Zayani, Jean-Louis Piedallu et Jean-Louis Tangre.
Photos : Les 2 J-L (surtout J-L P) . Radouane
